Après la chute du groupe Cauval, l’ancienne usine Simmons veut retrouver un second souffle

Article paru dans Le Dauphiné

L’usine de Secondly (ex-Simmons et ex-Ecoval), basée à Flaviac, a ouvert ses portes mardi afin d’expliquer son concept de recyclage de matelas et de faire un point sur la situation de l’entreprise, reprise en 2016 par Timothée Coisne et Erwan Le Yaouanq.

L’entreprise de recyclage, sous le contrôle de la nouvelle direction, a redoublé d’efforts pour revenir sur le marché, les concurrents ayant afflué de toute part. « On a eu de vraies difficultés à remettre l’entreprise en route après la chute du groupe Cauval, on s’est pas mal battu pour retrouver de nouveaux clients. » Après le dépôt de bilan d’Ecoval, le repreneur, Secondly, a dû passer par une phase de licenciements économiques (passant de 46 à 18 salariés). Aujourd’hui, la société s’est restructurée et emploie une dizaine de personnes.

La société prête à réembaucher

Avec une moyenne de 1 000 tonnes de matelas recyclés par an, la réception de 7 à 8 tonnes par jour et le recyclage de 400 à 500 matelas par jour, Secondly a stabilisé son activité et espère bien remplir son objectif : passer de 200 000 matelas recyclés par an à 400 000 d’ici 2019.

Sur le site de Flaviac, après avoir réceptionné et trié les matelas aux matières recyclables, l’équipe de production s’attelle à leur démantèlement. Puis les textiles sont recyclés et transformés afin de pouvoir être réutilisés. Enfin, l’entreprise fabrique aussi sa propre gamme de matelas à partir des textiles qu’elle a recyclés. Secondly a la volonté de développer ses partenariats français afin de faire évoluer l’économie circulaire et solidaire, comme l’explique son fondateur Timothée Coisne : « L’objectif était de co-construire des produits, qui répondent aux attentes des futurs acheteurs, tout en respectant les valeurs que sont la fabrication locale, l’utilisation de matériaux sains et le recyclage. »

La société est à nouveau prête à réembaucher comme le confirme Timothée Coisne : « Aujourd’hui, on affiche des comptes dans le vert. »